Rio de Janeiro.

La redescente de Diamantina jusqu'ici moins dure que prévu, quand même treize heures de bus en tout et six heures d'arrêt à Belo Horizonte, grande ville récente pas bien bandante malgré un très beau parc, des bons restos pas chers et une populace pas trop énervée, il semble.
Je dois pas faire trop étranger, tout le monde vient me demander des renseignements ! A moi ! spécialement dans les rodoviaria. Ou alors c'est que j'ai l'air intelligent, vas savoir. C'est rigolo comme ils sont ébahis quand ils découvrent que je comprend rien ou presque à leurs demandes. Ou alors les endroits ou je voyage sont tellement dénués de touriste que personne pense que je puisse en être un !

Mauvaise nouvelle, je peux pas rester chez Dado, il reçoit d'autres Français qui prévoient de rester vingt jours à Rio sur trente de séjour.
Autre mauvaise, y'a pas d'instructeur pour me faire essayer le Corsario, l'amphibie intéressant. Faut attendre mardi prochain, comme j'ai débarqué à Rio mercredi et que les vols d'Air Maroc, ma compagnie, sont le vendredi, (est-ce bien clair ?), je vais devoir me payer dix jours d'hôtel. (Très bien, Hotel Turistico, face à la sortie de métro ''Gloria'', air con pour les amateurs, téléphone à Rio gratos, gros lapin en liberté dans le jardin). Je m'emmerde un peu, j'avais envie de passer quelques jours au Maroc, mais j'aurais plus de fric, probable.
Samedi.
Je suis allé mater les cageots sur les plages car Rio ou pas Rio y'a toujours plus de cageots que de belles, Ipanema ou Copacabana c'est pareil. Tant mieux, car les canons qui te passent sous le nez c'est frustrant, les cageots sont plus gentils et bien moins frimeurs…C'est marrant ces plages magnifiques archi polluées, personne ou presque dans l'eau à cause d'une histoire d'égout et de courant mal orienté. Si le vent est dans le bon sens et point trop fort, à Ipanema, le quartier hyper chic, ça sent même un peu la merde, mais discret…