Le problème de Ben c'est qu'il a envie de se ''balader'', pas ''faire la course'', il voudrait aussi trouver un endroit pour faire des baptêmes de l'air histoire de s'améliorer le patrimoine. Il a pas saisit que l'usine, moi, Grisé et tous ceux qui bossent pour que ce trip réussisse, savent qu'on ne peut y arriver qu'avec une méthodologie ''sportive'', que le tourisme n'est pas une option. Grisé, lui, veut foncer, et pour cela remue ciel et terre, il insiste pour imposer en permanence ses choix qui se révèlent être les bons, car même en fonçant les impondérables étirent les délais, les heures gagnées le sont sur un ''potentiel temps'' qui s'écoule à toute allure, un peu comme le mec qui tenterait de reremplir une baignoire qui a une grosse fuite avec un petit gobelet, et qu'est-ce que j'en ai à branler de ces comparaisons metaphorico-merdeuses, hein ? Ben a tord mais il est obtus, ne veut pas démordre de sa vision d'un voyage qui ne se fera jamais à sa façon, ou sans nous. Il s'entête, supporte évidemment pas que Grisé le traite de demeuré à chaque fois qu'il dit une connerie. Il fait remarquer à juste titre qu'il a dépensé plus que tout le monde pour être la, qu'il a vécu au moins autant de choses que Grisé et que son expérience vaut bien la sienne( pas si sur), qu'on est tous ici un peu grâce à lui, non ?

Grisé s'est trouvé une nana style Ethiopien, je parle pas de la corpulence, qui lui colle après, se fait même pas payer en espérant se faire ramener en France, l'innocente. Michel a enfin baisé mais une Française dégénérée et nymphomane rencontrée dans l'avion, Ben est allé traîner tout seul dans les cabarets chauds de Copa (beurk). Le ''soda'' s'achetait mal hier soir, Grisé est tout triste.

Nous allons essayer de louer un appart, ils en ont marre de devoir payer un hôtel pour dormir et un autre pour baiser.