Nous avons été invités pour manger la meilleure feijoada à ce jour chez Eduardo Clark, il vit dans un ghetto pour riche, condominium fermé par des clôtures en barbelés, gardé par des vigiles armés avec sa (vraiment) superbe femme, Grisé en surconsomme sa came pour briller devant elle, il visite les chiottes toutes les demi-heures comme un prostatique incontinent mais en retourne en reniflant comme un épagneul.

Ben traîne les boites à strip tout seul, Grisé n'a même pas besoin de payer sa nouvelle pupute adorable, enceinte de six mois, elle croit elle aussi qu'il veut la ramener avec lui en France, ceci dit il n'a semble t-il pas de raison de la payer, la came ne semble pas aider à la chose d'après ses dires…Pourtant c'est parfois que du sel que nous nous faisons fourguer avec une embrouille des familles à la clef, le Brésil quoi !

Lundi 18 janvier (je crois…).

Il s'en passe et des pas tristes…

D'abord, après moult délais, moteurs qui ne sont pas livrés, Microleve qui fait trop de choses à la fois, livrer les ulm pour le rital, finir les nôtres, faire voler un nouveau proto, après tout ça nos ulm sont prêts et nous avons volé dessus samedi. Mais ça a été bien compliqué, pour voler il fallait baser les machines au club ''Ceu''. Seulement ce club a des règles de fonctionnement très strictes et très chères. C'est très beau, ça ressemble plus à un golf qu'à un club ulm, piscine, resto, bar, gymnase, hangars immenses et pléthore d'arpètes pour préparer les ulm, pelouse partout, même sur les pistes. Pour faire les adaptations sur les Corsarios ils nous réclamaient 1000 dollars. Dément ! Enfin, après des heures de palabres ils ont admis que nous volerions gratos si Eduardo nous faisait lui-même une prise en main à Grisé et moi, les deux instructeurs. Ce que nous avons fait et amerrir la dessus quel pied c'est, un régal !

Au chapitre fait divers / Regissades nous avons eu bien chaud aux miches l'autre soir quand Grisé, sa méfiance habituelle assoupie après des jours sans embrouille, s'est fait piéger par des dealers véreux en cheville avec des flics ripoux. Nous étions attablés devant nos caïpirinhas quand nous l'avons vu ressortir des chiottes menottes aux mains, le pif ensanglanté. Les flics ont voulu tous nous embarquer Michel, moi et Grisé mais ils étaient que deux, pendant qu'ils nous poussaient dans la coccinelle Grisé s'est précipité dans un bar en gueulant ''à l'assassin'', les deux flics sur ses talons, dans la confusion Michel et moi avons fuit, je suis parti dissimuler le fric mal planqué dans l'appart', Michel est retourné assister Grisé qui s'en est tiré à son habitude brillamment, ça ne lui a coûté que 20 dollars de backshish, faut