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Hôtel Ver-o-Peso, Belém, 2 heures et quelques
du mat', tout seul dans la grande chambre…Gégé et
Sergio ont loué deux autres chambres pour pouvoir puputer peinards…
Ils ont levé deux sympathiques ''piranhas'',
ainsi se nomment les filles qui fréquentent les bars à ''Gringos'' (nous),
au ''Bar do Parque'' l'endroit très
chaud de Belém, un troquet en plein air dans…un parc, tiens !
Les files sont peut être un peu moins jolies qu'à Rio
ou Salvador, plus petites c'est sur, mais le métissage Indien
prononcé leur donne un charme certain, je dirai qu'elles ont
même un style particulier, une dégaine, j'aime…Il
s'en passe, ça craint quand même un chouïa la nuit,
dans une soirée nous avons eu droit à une bagarre entre
deux vraies tapineuses puis une autre beaucoup plus hard entre deux mecs,
en fait on a bien cru que le perdant était mort, inerte saignant
par terre, regard fixe et vitreux, en plus il a bien fallut 30 mn pour
que quelqu'un se décide à appeler le samu local, ou
ils ont traîné pour arriver, va savoir…En tous cas
ils ont ressuscité le type avant de l'emmener…
Pour se remettre de tout ça nous avons du boire
moult ''cervejas, stupidamente geladas''. J'ai
profité d'une averse de bon aloi ou tous les clients du bar
sont venus s'abriter en se tassant sous une bache pour draguer une
renversante fille enceinte jusqu'aux yeux en dépit de son
très jeune age qui a eu le bon goût de me coller ses sublimes
nichons surgonflés contre la poitrine. Je lui ai demandé de
ramener deux copines pour mes acolytes, et nous avons passé le reste
de la soirée avec les trois. Elles nous ont un peu sidérés
en nous parlant en Français, surtout la ''mienne'' et
celle à Gégé. Elles nous ont expliqué que le
gros de leur clientèle c'est des Français qui bossent
en Guyane et qui viennent ici pour faire la bringue et souvent (la preuve)
des petits. A la fin de la soirée, Serge, Gégé et
leurs copines sont partis en taxi, moi je suis rentré tout seul à pied
malgré les protestations horrifiées des filles qui m'exhortaient à ne
pas me risquer dans une aventure ''muito peligrosa''.
Dans la journée nous avons enfin rencontré un
ulmiste, le président du club local que nous sommes partis visiter
avec lui. Très beau site, sur une île au bord du fleuve, un
pré d'herbe grasse de 400 mètres parfaitement dégagé…noyé sous
20 cm d'eau, le niveau de la baille au plus haut suite aux pluies
diluviennes en Amazonie. En plus il pleuvait, et pas qu'un peu, alors
voler c'est comme Capri…
Lendemain matin, sur la terrasse
de l'hôtel,
délicieux petit dej avec jus de fruits de l'Amazone,
rien à voir avec une bonne vieille orange pressée, t'as
déjà entendu parler de l'Oxi Umbu, toi ?
Nous sommes la avec les filles et oui, ils se sont
fait un peu plumer, Sergio a été un peu trop généreux,
du coup Claudia réclame autant à Gégé qui l'a
mauvaise, râle contre le Sergio qui se défend en expliquant
qu'on doit pas abandonner un sensible tel que lui à la merci
d'une émouvante pareille. Moi qui voulais leur proposer de
passer la journée avec nous je comprends que c'est raté.
Enfin, elles pourront nourrir leurs familles affamées…Claudia,
la pupute à Gégé a été surnommée ''poisson'' par ''la
mienne'' qui est devenue très hargneuse envers les deux
autres quand je lui ai dit que je finirais pas la nuit avec elle, essayant
de casser la baraque aux deux autres, sympa, mais même pour rendre
service pas question de se laisser aller…