Rio, hotel Turistico.

Voila ils sont partis.
Le voyage de Belém à Rio est à ce jour mon record de durée pour un trip en bus, pas loin de quatre mille kilomètres, dans les 40 heures, je sais plus exactement mais c'était long ! Les autres sont rentrés un jour après moi, peinards…Je leur ai fait découvrir une école de samba, je leur ai montré Villa Mimosa, une rue fermée par un mur qui la cache à la vue des passants, sorte de ''cour des miracles'' carioca qui abrite une incroyable faune interlope comme on disait dans les romans d'aventure, jadis. Nous sommes allés faire un petit tour au ''help'' sur Copacabana, haut lieu de la ''piranhada'' mais le pauvre Serge a l'air tellement Brésilien que les filles ne pensent pas qu'il puisse être un bon client.
Nous avons loué une bagnole, enfin Serge, au départ c'était une idée de Gégé qui s'était proposé de payer, mais devant le loueur de voiture, comme d'habitude, il a commencé à faire tant de chichis, et que c'est trop tard ça vaut plus la peine, et que ça va être cher, et qu'il fait déjà trop chaud, et qu'on a déjà tout vu de Rio c'est plus la peine, que le Sergio a craqué et il a pris ça en charge alors que son budget est limité.
Ca nous a permis de bien balader, la foret de Tijuca, le Corcovado et surtout de se faire une grande visite au grand club ulm de Rio, Ceu, ou tout le monde a pu voler. J'ai essayé le nouveau Fox, un autre constructeur de Rio, un super cote à cote propulsif, hyper maniable et pas veau du tout, 100 à l'heure avec un 503 à 5000 tours/mn, chapeau !
Nous avons rencontré Dado qui nous a fait une démonstration époustouflante de sa maestria avec son bébé hélico.
Maintenant il faut que je m'occupe de choses sérieuses :
D'abord essayer de me faire héberger trois jours (Nina, Dado ?).
Trouver un appareil foto (c'est joli ''foto'' comme ça, à la Brésilienne, non ?), le mien a disparu pendant le voyage, avec le recul probablement à l'hôtel Chile à Salvador, je vais y telefoner (pareil) si par miracle ils l'ont trouvé mon bel appareil, merde…
Telefoner aussi à Angela la sœur de Madalena, savoir ce qu'il advient de mes chéries…
Savoir s'il y aura moyen ou pas d'essayer ces nouveaux Corsarios…

Bref, bosser !

Buenos Aires.
Essayer le nouveau Corsario my arse. Il pleuvait des cordes et il était pas vraiment prêt. J'avais plus besoin d'appareil foto du coup, économie.
Deux sympathiques Suisses à qui nous avions fait découvrir le Corsario au rassemblement hydro de Cavalaire étaient la, je leur avais filé l'adresse de Microleve quand nous avons arrête la distribution de la machine en France. Comme ils doivent l'essayer et probablement en acheter un, je leur ai demandé de me ramener plein de belles vues de la bête. Eduardo Clark, le boss de Microleve m'a proposé une com' s'il leur vend un ulm, je lui ai dit de la garder pour le désagrément causé par l'épisode Régis dont il ne s'est pas encore totalement remis.

Bilan du voyage.
Pour ce qui est de voler ça a pas été ça, trop d'aléas météo et manque d'adresses fiables.
Je pense que Sergio a super apprecié le pays, Gégé aussi à sa manière mais manifestement moins transporté.
Moi j'ai pas toujours été à la hauteur comme guide, j'étais trop pris par Madalena et Marina on my mind, je pensais mal, la connerie du stop sans insert et cher à Ocapora, prévisible, nous serions allés à Récife et Olinda à la place, bien plus intéressant et beaucoup moins cher. Diverses petites arnaques taxiesques ou autres mal gérées, surtout pas assez de préparation pour le coté ulm. Je peux mieux faire…Ou pas ?