Flash-back, Rio de Janeiro, prononcez riou dji janeïrou.

Arrivé au petit matin, 6h, brumasse, ciel couvert. Marie plus Nina, sa copine, sont la à m'attendre et c'est bien plus agréable de débarquer comme ça.
C'est parti.
Premier jour. Tourisme, bien sur. Copacabana, mer démontée, vagues énormes, beau ! Le Corcovado par le petit train, sublime, le flash ! La ville géniale à nos pieds, découpée par les collines (les moros) couvertes par les favelas qui surplombent les immeubles rupins qui bordent les plages fameuses, Ipanema, Copacabana, Flamingo. Le temps est idéal, la visibilité géante, des nuages se forment autour de nous, voilent par moment le Corcovado, le grand Jésus qui semble prêt à plonger.
Les gens.
Les amis à Marie sont terrifiques, comme disent les Anglais et les snobs, ces cons, Mario et Nina, elle la gentillesse même, lui, un personnage difficile à cerner mais incontestablement délirant, les deux à la retraite, je découvrirais plus tard qu'ils sont en fait bien plus vieux qu'ils paraissent…
Ils ont une piaule immense sur le sommet d'un immeuble (une ''cobertura'') d'Ipanema, avec une terrasse géante. Toujours dans les copains de Marie, la canonissime Rosana, prononcez  en accentuant le ''za'' et en roucoulant un peu, avec qui nous partons le soir écouter un concert de…samba, tiens, au Circo Voador, The lieu pour les shows, en buvant moult caïpirinhas. Je m'endors un peu sur mon banc je dois dire, entre le voyage, 10h d'avion, la journée de balade, le décalage, la samba et l'alcool, ça fait beaucoup pour une petite nature mais on s'emmerde pas à Rio !